L’iPhone fête ses treize ans sur fond de doutes

Ce qui a fait le succès d’Apple et de l’iPhone en particulier c’est la créativité audacieuse, orientée vers les désirs pratiques profonds des utilisateurs, presque du rêve devenanr réalité. Apple devenu trop gros se repose sur ses lauriers et n’invente plus rien de nouveau et de plus court apres ses concurrents. De quoi reve-t-on? De téléphones légers, peut-être souples à rouler ou plier dans sa poche (exemple: dont l’écran serait dépliable en A4…), à interactivité vocale sans erreur et ne nécessitant pas de liaison internet (Siri…), peut-être intégrables dans un vêtement etc…. Mais Jobs le rêveur génial est parti, et Cook gère….

J’attendais les « nouveaux » MacBook Pro depuis deux ans pour sauter le pas… Après tant d’attente, ils m’ont tellement déçu (moins de ports et plus de prix) que je me suis jeté sur un MacBook Air 11 (« Refurb ») pour près de la moitié du prix. Et je regrette maintenant très profondément de ne pas l’avoir acheté il y a deux ans déjà. L’énorme valeur de Apple repose sur son écosystème : mettre un appareil dedans pousse à y basculer tous les appareils (mobile, planchette, ordinateurs…). Mais à l’inverse, commencer à en ressortir pousse à tout en ressortir. À force de s’éloigner de ses fondamentaux (des outils puissants et faciles à des prix encore abordables), Apple prend le risque de dépeupler son écosystème.

Le succès de l’iphone est un tremblement de terre force 9 pour l’industrie électronique et surtout l’industrie de la musique. Lorsque Steve Jobs est revenu chez Apple, cette société était au bord du dépôt de bilan. Le seul sujet qui me trouble vraiment est l’acharnement des ingénieurs de la Silicon Valley à mettre leurs enfants dans des écoles Steiner-Waldorf, où il n’y pas d’ordinateur !